samedi 17 novembre 2012

Le généalogiste nouveau est arrivé !



   Vous le savez, comme chaque année, le beaujolais nouveau arrive avec son lot de dégustations et d'avis les suivant, traditionnellement le troisiéme jeudi de novembre. Loin de moi l'idée de vous pondre un article sur ce vin de primeur mais c'est une façon un peu originale de saisir un sujet d'actualité qui pourra vous amener vers le théme de ce nouveau billet : le généalogiste nouveau ! Je vous vois déjà, l'étonnement dans les yeux, vous demander : "Mais c'est quoi le généalogiste nouveau ?" Ne paniquez pas, asseyez-vous, soufflez un coup et respirez, tout va vous être expliquer.
   Depuis quelques années, les nouvelles technologies et plus particuliérement Internet ont envahi votre quotidien et le généalogiste n'échappe évidemment pas à la régle. Par conséquent, il a dû s'adapter et devenir donc : le généalogiste nouveau !

   Tout d'abord, même si ce n'est pas forcément le plus important, celui-ci se doit d'être inscrit sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Google + ou sur des forums pour échanger avec d'autres généalogistes qu'ils soient amateurs ou professionnels où il pourra quelquefois demander conseil et/ou trouver des astuces ou des liens vers des sites qui pourront l'aider à avancer dans sa généalogie mais aussi pour se tenir au courant de l'actualité généalogique.

   Aprés, celui-ci, pour avancer dans ses recherches généalogiques mais également pour partager avec le plus grand nombre le résultat de ces recherches va être présent sur des sites comme GeneaNet ( qui a récemment fait la une des médias en dépassant le cap du milliard d'entrées ), Genealogie.com ou MyHeritage qui sont en fait en quelque sorte des bases de données généalogiques alimentées par les membres inscrits qui vont y faire figurer leurs arbres généalogiques. Sur ces sites, on y trouve aussi des conseils généalogiques, des forums d'entraide et des accés ( parfois payants ) à des actes ou des registres divers et variés. Cependant, beaucoup de gens dénoncent la relative fiabilité des informations fournis par les gens inscrits sur ces bases et conseillent de vérifier les sources lorsqu'elles sont indiquées car il peut y avoir des erreurs, souvent involontaires.

   Enfin, il y a les archives numérisées ( voir notamment le test du site des AD 01 ). La plupart des départements et certaines municipalités ont mis en ligne de maniére numérisé des documents comme les actes d'état civil, les recensements de population, les registres matricules ou encore les cadastres qui sont dans la quasi-totalité des cas accessibles gratuitement depuis votre ordinateur. Pour le généalogiste qui veut avoir accés à tout cela, plus besoin de se déplacer surtout si ces ancêtres ont eu le bon goût de vivre à des centaines de kilométres de l'endroit où il réside. Le bémol étant donc que quelques départements n'ont pas encore scanné et mis à disposition du public leurs archives sur le net soit par choix soit par manque de moyens sans compter que pour trouver certains éléments, il faudra se déplacer tout de même car tout n'est pas disponible sur la toile. Le généalogiste nouveau doit maîtriser ces outils web mais aussi toujours savoir se débrouiller lorsqu'il sera amené à aller en salle de lecture.

   Et vous, qu'en pensez-vous ?  Etes-vous inscrits sur les réseaux sociaux ou sur les bases de données généalogiques ? Vous rendez-vous sur les sites des AD ou des AM pour y consulter des archives ? En un mot, êtes-vous un généalogiste nouveau ?

  

5 commentaires:

  1. Bonjour Gregory ,
    Sans me vanter, je pense faire parti des généalogistes nouveaux:-)
    Je dirai plutôt que le généalogiste de 2012 doit savoir lier le virtuel et le physique.
    Je veux dire par là qu'il doit savoir manier les réseaux sociaux en effet, pour se faire connaître, aider, conseiller et en tirer parti justement
    Profiter de toutes les numérisations d'archives existantes
    Des forums d'échanges qui sont une formidable source
    Mais également:savoir revenir aux "classiques":
    - comme se rendre aux archives du lieu qui nous intéresse car tant d'archives ne sont pas encore numérisés,
    - se rendre sur place pour voir les lieux et constater par nous mêmes, s'approprier les lieux de nos ancêtres,
    - et bien sur ne pas oublier les mêmes méthodes comme la recherche par courrier que j'ai recommencée il y a peu...
    J'ai oiblié également dans le numérique, la possibilité désormais de faire son arbre via un logiciel mais aussi en ligne.

    Je dis qu'être généalogiste en 2012 ouvre plein de perspectives et de possibilités qu'on active selon le temps que l'on peut consacrer comme généalogiste amateur.
    Après toutes ces possibilités demandent de l'organisation pour ne pas s'y perdre justement.

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    1. Excuse moi pour les fautes d'orthographe j'ai un bug avec l'iPhone quand je rédige des commentaires sur blogspot;-(

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    2. Bonjour,

      Autre point à ne pas négliger, et ce sera sans doute l'objet d'un futur article de Grégory (?) le généalogiste 2.0 ! C'est-à-dire un généalogiste qui partage ses découvertes et qui écoute les remarques des autres pour évoluer sur ses méthodes de recherches, voire sus le contenue même de ses recherches !

      L'échange et la communication : nous disposons des outils mais il faut que nous les utilisions !

      Pour info, je pense que les personnes présentes sur Twitter et avec lesquelles j'ai des échanges sont déjà dans cette démarche ! Et je dois dire, au risque des les flatter, que je trouve cette "communauté" très active !

      Bon week-end !

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  2. @ Benoit : Bonjour, tu ne te vantes pas, je te croise assez sur Internet pour le savoir ;-) Bien sur que le genealogiste nouveau doit lier le virtuel au physique, je suis tout a fait d accord, j'en parle d'ailleurs dans le dernier paragraphe en disant qu'il est parfois indispensable de se rendre en salle de lecture.
    J'aurais pu effectivement aussi parler des logiciels mais je ne voulais pas faire un article trop long donc il a fallu faire des choix ;-) Peut etre en parlerais je dans un prochain article...

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  3. @ Olivier : Bonjour, effectivement il est bon d en parler aussi. La aussi, j'aborde brievement la question dans l article sans rentrer dans les details. Un nouvel article ? Je crois que la question est tellement vaste que je ne vais pas y echapper ;-)

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