dimanche 4 novembre 2012

Mon ancêtre, ce héros !

   Si vous faîtes votre généalogie ou si vous avez déjà tout simplement fait des recherches sur vos ancêtres, vous avez sûrement été ému et/ou touché en faisant une découverte particuliére sur un de ceux-là. C'est pour cela que cet article va aujourd'hui vous parler de mon arriére-grand-pére Louis Dion.

   Louis est né le 12 août 1880 à Roubaix dans le Nord et est issu de l'union de Victor Dion, tisserand originaire de Tournai en Belgique, et de Louvieaux Leonie, couturiére originaire elle d'Ath en Belgique. Roubaix, ayant été la capitale mondiale du textile à cette époque, il est normal que ces deux personnes aient quitté leur Belgique natale pour s'installer dans cette ville vu leurs professions respectives. Pour la petite histoire, il a eu un frére jumeau prénommé Jules malheureusement décédé enfant le 30 octobre 1882.
   Devenu coupeur de chaussures, Louis épousa Léontine Riveret, chamareuse, fille d'Augustin Riveret et de Celina Dubois le 29 février 1908 à Roubaix. Ensemble, ils vécurent au 41 rue Meyerbeer et eurent quatre enfants : Marie-Louise (ma grand-mére maternelle), Léon, Louis et René.
   Finalement, il décéda le 23 février 1941 à Roubaix à l'âge de 60 ans, quelques années aprés sa femme, morte le 13 octobre 1937 à Roubaix également.

   Une vie somme toute normale allez-vous me dire et vous avez raison mais ce serait sans compter sur la premiére guerre mondiale qui a duré, comme vous le savez, 4 ans entre 1914 et 1918. Vous ne serez pas surpris d'apprendre que Louis est rappelé à l'activité militaire suite au décret du 1er août 1914 décidant de la mobilisation générale en France. Il est affecté au 151é Régiment d'Infanterie et arrive au corps le 12 août 1914 puis il passe au 116é Régiment d'Infanterie le 6 mars 1917 et au 19é Régiment d'Infanterie le 9 juin 1917. Comme vous vous en doutez, ces informations figurent sur son registre matricule. Mais la plus importante de toutes (en tout cas à mes yeux) est la fait que mon ancêtre ait reçu une médaille militaire par décret du 28 juillet 1931 et que le document stipule qu'il a été un "soldat ayant toujours donné à ses camarades l'exemple de la bravoure et du sang-froid".

   Et vous, avez-vous des ancêtres qui ont fait ou accompli des choses dont vous êtes particuliérement fier ? Si c'est le cas, dîtes-le et racontez vos histoires !

2 commentaires:

  1. merci de nous parler de ce héros belge, Louis Dion, votre grand-père:)))

    (d'un conteur-ermite des routes du Canada qui se prépare à vagabonder la Belgique l'été prochain))))

    www.enracontantpierrot.blogspot.com
    www.reveursequitables.com

    sur google
    Simon Gauthier, le vagabond céleste

    LÈVE-TOI PÈLERIN
    dormir
    sous le pont de Gatineau, une nuit froide de neige
    même pas de sac de couchage, du noir au beige

    gémir
    en p’tit bonhomme, les g’noux dans l’manteau
    le nez sous l’gilet, là ou c’est chaud

    grandir
    contre le mur de ciment se faire si petit
    que son coeur en devient firmament

    s’ennoblir
    au point ou l’on devient soi-même
    un immense pays entre deux océans

    REFRAIN

    la bonte l’humilité, l’humanité
    comme vêtement de vie

    lève-toi pèlerin
    même si t’as froid même si t’as faim

    ensemence ton pays d’un rêve
    pour les jeunes de demain

    ta guitare à la main
    marche marche les chemins
    ne triche pas ton rêve en douce
    en faisant du pouce

    quand un jeune t’embarque
    écoute le jusqu’au matin
    parce que son rêve à lui commence
    là où finit le tien

    TURLUTTE

    COUPLET 2

    manger
    quand on t’a ramassé pour t’emmener souper
    dans l’espoir d’une belle soirée
    par ta guitare endimanchée

    s’laver
    la route c’est accepter
    d’ètre sale en dehors
    d’ètre propre en dedans
    en s’guettant

    s’coucher
    avoir honte de ses peurs
    quand y a tellement d’êtres humains
    qui ont pas l’choix d’avoir peur

    s’éveiller
    soudain en pleine nuit
    s’enfuir sans faire de bruit
    après avoir écrit merci

    COUPLET 3

    vaciller
    dans un café internet, recevoir un courriel
    d’un ami de jeunesse, qui veut t’immortaliser
    d’un geste bien intentionné

    créer
    une chanson chaque nuit
    parce que la veille ce que t’écris
    semble s’être évanoui

    dessiner
    entre ta voix et tes lèvres
    tous les cris des humains
    qui ont choisi d’aimer
    même s’ils sont mal aimés

    rêver
    qu’après sa mort peut-être
    de milliers de jeunes en mal d’être
    reprendront ton épopée
    vers ce pays oeuvre d’art à créer

    FINALE
    la bonté, l’humilité, l’humanité
    comme vêtement
    d’aimer

    Pierrot
    vagabond céleste

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci à vous cher vagabond céleste pour votre commentaire et l'intérêt que vous avez pu porter à mon article. A bientôt j'espére.

      Supprimer