lundi 10 juin 2013

Bloguez votre généalogie : les mariages fraternels de ma quadrisaïeule Julie

   Sophie Boudarel, toujours aussi débordante d'idées brillantes, nous a proposé il y a peu sur son blog un nouveau "challenge" : le thème mensuel. Chaque mois, un thème commun est abordé et celui du mois de juin est le mariage. J'ai donc décidé de vous parler d'une personne dont la vie m'a toujours intriguée : ma quadrisaïeule Julie Rhit. Pourquoi vous parler d'elle alors que le thème de mon article est censé être le mariage ? Parce qu'elle s'est mariée à deux reprises avec deux personnes très proches l'une de l'autre.

   Julie est née durant l'hiver 1841, le 14 décembre précisément, à Genouilly dans le Cher, département qui a d'ailleurs eu la sympathie de mettre en ligne ses archives il y a quelques mois. Elle est la fille de Simon Rhit et de Marie-Louise Petat. Le 27 avril 1864, elle se marie avec Pierre Koch, qui exerce la profession de cocher, loin de chez elle à Compiègne dans l'Oise. De cette union, naîtront deux enfants : Lucie en 1865 et Louise en 1867. Malheureusement, le 25 mai 1870,  Pierre Koch, devenu marchand de vins et aubergiste décède à l'âge de 36 ans. Jusqu'ici, me direz-vous, même si son mari est mort un peu jeune et si elle a trouvé ce dernier assez loin de son village de naissance, il n'y a rien de surprenant dans cette histoire.
   Cependant, elle se marie le 9 janvier 1873 avec Jean-Pierre Koch, cocher de son état, qui n'est autre que le frère de Pierre Koch et avec qui, à ma connaissance, elle n'a pas enfanté. Pour la petite histoire, une dispense a été accordée par le Président de la République en raison du degré d'alliance qui existe entre les futurs époux en date du 17 novembre 1872. Et fait assez troublant, ce dernier meurt le 5 décembre 1876 à l'âge de 38 ans alors qu'il avait repris l'affaire de son défunt frangin.
   Par la suite, elle quittera ce monde le 13 mars 1883 alors qu'elle s'était installée à côté de l'endroit dans lequel elle avait vécu avec son premier époux et surtout en laissant un mystère derrière elle : mon trisaïeul Eugène, né le 7 janvier 1878, toujours à Compiègne, de père inconnu; enfant qu'elle ne reconnaîtra officiellement que le 16 avril 1880.

   Pour résumer, sans parler de son décès à un âge pas forcément très avancé et de cet enfant né de père inconnu qu'elle ne reconnaîtra que tardivement, ces mariages avec ces frères morts à moins de 40 ans tous les deux qui ont duré environ 6 ans pour le premier et presque 4 ans pour le second ont de quoi intriguer. Et vous, qu'en pensez-vous ?

  

2 commentaires:

  1. J'ai eut aussi un ancêtre qui s'est expatrié assez loin et s'est marié avec deux sœurs. Par contre, c'est vrai que cette histoire d'enfant né de père inconnu et la durée des mariages m'intrigue aussi ...

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    1. Bonsoir Elodie, et oui beaucoup de questions intrigantes dans cette histoire. J'enquête et je vous tiendrais au courant des résultats (-;

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